Pour augmenter le pouvoir isolant du plafond suspendu, il faut prévoir une distance d’au moins 30 centimètres par rapport au plafond réel. Avec de tels travaux, une isolation acoustique efficace est obtenue d’une part par le platelage “souple” (plaque de plâtre), qui absorbe les bruits aériens. D’autre part, le bruit est en outre réduit par le matériau isolant qui est inséré dans la cavité entre le plafond et le lambris. Qu’il s’agisse de réaliser des travaux pour un isolant thermique ou un isolant phonique, suivez le guide.
Travaux à respecter pour réussir efficacement l’isolation du plafond d’une pièce
Le matériau isolant est généralement constitué de matelas de laine minérale insonorisant de 10 centimètres d’épaisseur. La sous-structure d’un plafond suspendu, sur lequel la plaque de plâtre est vissée, peut être constituée de lattes de bois. Toutefois, les profilés métalliques spéciaux sont également très bien adaptés, qui peuvent être facilement raccourcis à l’aide d’une scie sauteuse ou étendus à la dimension souhaitée à l’aide de connecteurs de profilés. Les travaux d’ancrages angulaires relient les profils longitudinaux aux profils transversaux, ce qu’il faut observer avec la sous-structure. Dans le cas contraire, le bruit des pièces situées au-dessus ou à côté risque d’être transmis à la structure du plafond sous forme de bruit de structure. Cela aurait pour conséquence que le plafond suspendu amplifierait tous les sons de la maison comme une table d’harmonie.
Pour cette raison, il est recommandé de suspendre le plafond “flottant librement” sous le plafond original de la pièce. Il existe pour cela divers produits isolants tels que différents systèmes de suspension à ressort. Les supports dits “verniers” sont particulièrement pratiques et permettent un réglage précis de la hauteur. Vous devez les placer à une distance d’environ 90 centimètres.
Pour éviter l’effet de résonance décrit ci-dessus, le bordé doit être souple. La plaque de plâtre est la mieux adaptée à cette fin. Vous fixez les plaques à la sous-structure à l’aide de vis de cloison sèche phosphatées. La distance entre les lattes ou les profils métalliques dépend des dimensions du panneau. Il est absolument conseillé de faire un croquis avant d’entamer les travaux d’installation.
Pour éviter les ponts sonores, les plaques ne doivent en aucun cas toucher les murs environnants. Un joint d’un centimètre de large doit rester ouvert tout autour, qui peut être recouvert de laine minérale. Le matériau d’isolation thermique ou phonique ne doit pas s’appuyer contre les murs, mais doit être remonté d’environ 10 centimètres sur ceux-ci. Pour optimiser le pouvoir isolant d’une habitation, il ne suffit pas de rénover la toiture et les murs. On peut également aménager le sol en utilisant du béton isolant.
Isolation phonique avec un faux plafond en porte-à-faux
Comme alternative, nous aimerions vous présenter la construction d’un “faux plafond en porte-à-faux”, qui est uniquement soutenu par les murs environnants. L’avantage : ici, il suffit d’une distance d’environ dix centimètres sous le plafond d’origine. Pour un faux plafond autoportant, vous fixez un profilé en U en tôle d’acier tout autour des murs de manière à ce que le côté ouvert soit tourné vers le centre de la pièce. Afin de réaliser les travaux d’isolation acoustique du profilé en U du mur, vous devez coller des bandes d’étanchéité en mousse sur le profilé avant l’installation de manière à ce qu’il n’ait à aucun moment de contact direct avec la surface du mur.
Du côté ouvert du profilé, vous devez ensuite pousser des traverses dans le profilé, qui couvrent toute la largeur de la pièce. Ces poutres transversales sont chacune constituées de deux profilés en U, qui sont reliés dos à dos par des vis autotaraudeuses, de sorte qu’une poutre en T est créée.
Dans les petites pièces (moins de dix mètres carrés) et les petits murs, la hauteur des profilés peut être de dix centimètres, la distance entre les poutres étant de 62 centimètres. Dans les grandes pièces possédant des murs mitoyens, murs porteurs ou murs antibruit, les profils doivent avoir une hauteur de 12,5 centimètres et la distance doit être de 50 centimètres. Après leur alignement exact, les poutres sont sécurisées contre tout déplacement en les “sertissant” aux profilés muraux ou en les serrant avec des vis autotaraudeuses.
Dans la construction du cadre ainsi créée, des matelas isolants en laine minérale soudés dans une feuille de PE ou plusieurs couches de panneaux isolants en fibres de bois souples (épaisseur totale d’au moins trois centimètres) sont insérés. Il est particulièrement important que vous installiez le matériau d’isolation phonique ou thermique sans interstices. Enfin, vous vissez les plaques de plâtre sous la construction du cadre.
Dans cette construction également, les plaques de plâtre définitives sont des matériaux isolants qui ne doivent pas toucher les murs d’enceinte. Ici aussi, un espace d’environ un centimètre entre le mur et le panneau doit être laissé ouvert.
Une alternative d’isolation acoustique pour les pièces de faible hauteur
Si l’appartement a des plafonds ou des combles relativement bas, alors dix centimètres de moins de hauteur de pièce peuvent déjà être de trop. Mais même dans ce cas, il existe une alternative : les entreprises de construction en cloisons sèches peuvent produire des plafonds intermédiaires insonorisant avec une hauteur de suspension de seulement cinq centimètres. Ici, les profilés en tôle d’acier sont fixés à des suspensions “découplées” à oscillation directe sous le plafond. Les profilés eux-mêmes doivent être remplis de laine minérale. Des tapis spéciaux en laine minérale sont utilisés comme matériau d’isolation phonique. La construction est terminée par une plaque de plâtre insonorisant. Cependant, vous ne pouvez pas installer de tels plafonds par vous-même, une entreprise spécialisée doit vraiment le faire. Pour augmenter le confort de la pièce, on peut recourir à différentes pratiques comme l’utilisation des panneaux isolants, vitrage isolant, mousse isolante ou couche isolante.